
D'OÙ JE VIENS
Né en région éloignée, en Abitibi-Témiscamingue, j’ai étudié à l’Université Laval les relations de travail, le journalisme et la sociologie, champs complétés par des certificats en leadership et en administration de société, ce qui me confère le titre de ASC.
Mon premier défi professionnel s’est déroulé dans la presse régionale. Rédacteur-en-chef d’un hebdo, Le Courrier de Portneuf, j’ai aidé à transformer la propriété du journal en coopérative appartenant aux annonceurs tout en préservant l’indépendance éditoriale, ce qui a permis à l’entreprise familiale d’éviter jusqu’à ce jour, 40 ans plus tard, d’être bouffée par les deux empires qui achetaient tout, Québécor et Transcontinental.
Puis je suis entré aux communications à la Ville de Québec à l’époque glorieuse de l’événement Mer et Monde, le rendez-vous des grands voiliers. J’ai créé de toute pièce une campagne de responsabilisation citoyenne baptisée « Québec, ma propre ville ». La fréquentation de l'omnipotent maire Jean Pelletier et de l’entrepreneur (peu scrupuleux) Marcel Aubut a testé mon éthique, une expérience qui m’a naturellement conduit à m’engager dans la campagne de Me Jean-Paul L’Allier à la mairie de Québec: neuf mois intenses auprès d’une âme vouée au bien commun et à la démocratie municipale qui m’ont marqués.

J’ai participé à jeter les bases des municipalités régionales de comté en travaillant à la permanence de l’UMRCQ, au tournant des années ’80, alors que se négociait un rééquilibrage des pouvoirs entre les cités et villes, les producteurs agricoles et le monde rural. Notamment, j’ai agi comme secrétaire du Comité de travail sur les pouvoirs des municipalités et des MRC piloté par le politologue Vincent Lemieux, ce qui m’a permis de sillonner le Québec pour saisir que les volontés de délégations de pouvoirs, d’une région à l’autre, allaient beaucoup varier en raison de la résistance du monde agricole, de la taille des villes-centres et de la volonté des mairies de travailler ensemble à la santé et au développement de leur territoire commun, d’en dégager des économies d’échelle, des services à valeur ajoutée et un sentiment d’appartenance régionale.
J'ai organisé plusieurs événements d'envergure, dont le Super Salon sports et plein air au Stade olympique pour la firme Promexpo avec la collaboration d'une cinquantaine de fédérations de sport.
Ma connaissance des organismes sans but lucratif et des jeux de pouvoir s’est déplacée à la Chambre de commerce et d’industrie de Laval. Je pourrais m’enorgueillir d’avoir mérité le titre de chambre de l’année au Québec et de DG de l’année au Canada, mais je suis surtout fier d’avoir résisté à moult manœuvres du maire Gilles Vaillancourt qui, sans le savoir, consolidait lui aussi mes principes.
J’ai piloté le Forum francophone des affaires qui a permis des alliances stratégiques par centaines entre opérateurs économiques d’ici, d’Afrique et d’Europe, poussant même l’expérience terrain jusqu’à vivre dans le Sahel afin de me confronter aux défis d’entreprendre deux projets écologiques.

QUI JE SUIS


OÙ JE SUIS
Je suis présentement à la tête de l’Association québécoise de la quincaillerie et des matériaux de construction et de « Bien fait ici », un programme pancanadien qui promeut l’achat de produits manufacturés localement, où je défends le patrimoine entrepreneurial.
En parallèle, j’ai siégé bénévolement à une bonne douzaine d’organismes, tant culturels, sociaux qu’économiques, comme le Théâtre Duceppe, la Société québécoise de la schizophrénie, la Coalition Bois Québec, Transport 2000 (devenu Trajectoire 2000), l'Orchestre baroque de Montréal, Éco Entreprises Québec, le Conseil du patronat et la Chambre de commerce du Québec.
Ce haut niveau d’activité professionnelle m’est autorisé par une santé entretenue par la pratique de sport de récréation et de compétition jusqu’au niveau national et international.
J’habite Sainte-Adèle où je jouis d’une qualité de vie familiale exceptionnelle et nourrissante.
